PROGRAMME
concert et courts-métrages
par l’organiste Guy Bovet (Neuchâtel)
Parade du « Testament du chien » (1969), Guy Bovet
Tango du 3ème ton, dit « de la Princesse » (2000), Guy Bovet
Piccolo Valzer et « Scossa elettrica », marcietta brillante (1900),
pour le centenaire de l’invention de la pile par Volta,
Giacomo Puccini 1858-1924
film : Charlot déménageur (Charlie Chaplin, USA 1914, 16’)
— entracte —
film : Bromo and Juliet (Leo McCarey, USA 1926, 23’)
Sarasota (des 3 Préludes Hambourgeois, 1979/1984), Guy Bovet
Avant de mourir (1926), Georges Boulanger 1893-1958
Fandango mio (2014), Guy Bovet
balade thématique à travers le cinéma muet
Une sélection de courts et moyens métrages accompagnés par plusieurs organistes suisses et français de la région.
séance de 17h
Fièvre russe — par Tigran Stambultsyan
La fièvre des échecs (Vsevolod Poudovkine, 1925, 20’)
Le premier tournoi international d’échecs en Union Soviétique eut lieu à Moscou en 1925 et ce court-métrage comique nous montre aussi, avec des images de cette manifestation, à quel point le jeu s’est emparé de toutes et tous !
Élans poétiques — par Antonio García
Le lion devenu vieux (Ladislas Starewitch, 1932, 9’)
Ce passionné d’animation a conçu ses fables avec amour et patience, en insufflant à ses marionnettes toute la poésie des textes du XVIIe. Ce sont de véritables bijoux à couper le souffle !
La joie de vivre (Anthony Gross, 1924, 9’)
Ballet floral dans l’entre-deux-guerres, ce dessin animé est une pure bouffée d’optimisme.
L’art du thriller — par Thomas Kientz
La bague qui tue (Louis Feuillade, 1915, 12’)
Un épisode des Vampires, premier feuilleton cinématographique ; grâce à sa mystérieuse et sensuelle héroïne Irma Vep, incarnée par la non moins sensuelle Musidora, ces aventures de brigands tinrent en haleine et firent rêver les jeunes gens qui côtoyaient l’horreur de la guerre.
Suspense (Loïs Weber, 1913, 10’)
Avant les grands maîtres du genre, cette brillante actrice, réalisatrice et productrice américaine joue avec la caméra, les points de vue, le montage, et nous donne une leçon de cinéma !
séance de 20h
Surréalisme — par Benjamin Guélat
Ballet mécanique (Fernand Léger, 1924, 20’)
Quand les surréalistes ont découvert ce que le cinéma leur permettrait d’exprimer dans leur art, ils l’ont vite adopté et maîtrisé ; en témoigne ce pur chef-d’œuvre du genre.
Combats féministes — par Nathalie Effenberger
Making an american citizen (Alice Guy, 1912, 11’)
Autre pionnière du cinéma, Alice Guy nous offre en 1912 une courte comédie politique qui nous parle des droits de la femme, des devoirs du citoyen et de l’intégration des étrangers… 1912 ?!
Cinderella (Walter Lantz, 1926, 8’40)
Révision humoristique du conte qui passe du Moyen-Age aux années 1920 en superposant des images animées à des prises de vue réelles.
Un grain de folie — par Cyril Julien
Fatal Footsteps (Charley Bowers, 1926, 22’40)
Un inventeur fou, un génie de la mécanique et de la caméra, à (re)découvrir dans une (presque) comédie musicale.
ciné-concert
Le Golem
Der Golem: wie er in die Welt kam
de et avec Paul Wegener (Allemagne, 1920, 91 min.)
accompagné à l’orgue par Bernhard Ruchti (St-Gall)
Une statue rendue vivante par un rabbin, sème l’effroi et la discorde dans la Prague du XVIe siècle. Ce film expressionniste allemand a ouvert la voie au cinéma fantastique.
concert en 2 temps
par l’organiste américain Lew Williams (Phoenix, Arizona)
1re partie : concert selon le programme
2e partie : programme à la demande du public
Lew Williams nous propose en première partie de son programme un florilège de titres qui nous plongeront dans l’atmosphère unique du restaurant Organ Stop Pizza et de son fameux Wurlitzer.
En seconde partie, vous êtes appelé à contribution : en effet, Lew jouera des morceaux « à la demande », selon les souhaits exprimés par les membres du public !
séance jeunes et familles – entrée libre
Dessins animés et films comiques pour tous publics, accompagnés à l’orgue par des étudiant-e-s de la Haute école de musique de Genève (HEM).
ciné-concert
Her Night of Romance
de Sidney Franklin (USA, 1924, 70 min.)
accompagné à l’orgue par Karol Mossakowski (Paris)
Quand un lord anglais sans le sou rencontre la fille d’un industriel américain chanceux en affaire, l’épaisseur du portefeuille de ce dernier ne joue pas qu’un rôle secondaire dans une histoire d’amour riche en quiproquos et rebondissements. Sortie en France sous le titre Mon cœur et mes millions, cette comédie romantique réunit plusieurs vedettes de l’époque.